Reload, en résumé...

Qui est et d'où vient cet homme étrange ? Qui est son possésseur et d'où vient-il ?

Reload, en résumé...

Les terres de Morilla… Terres très lointaine… C’est moi qui avait la responsabilité de ces terres magnifiques. Habitées par le peuple humain, les terres de Morilla n’étaient pas immenses : il y avait cinq petites plaines, quatre villages, et une abbaye. Cette abbaye avait été protégée par une déesse avec une magie extrêmement puissante, empêchant les ennemis de s’introduire dans l’abbaye. Mais un jour tout bascula.

J’étais dans mon château avec mon père à rien faire. Comme d’habitude, tous ce passait bien jusqu’à ce que j’entendis toquer à la porte.

Veuillez entrer !

C’était un éclaireur. Il était pâle et essouflé. Il tremblait, on entendait le claquement de ses dents.

Les forces barbares… à 2 jours de marche…

Mon père se leva.

Mobilisons une armée ! Nous pouvons les repousser sans problèmes, non ? Combien sont-ils ? Et d’où viennent-ils ?

J’allais prendre la paroles lorsque l’éclaireur la pris à ma place.

Votre altesse, ils sont beaucoup trop nombreux en tous cas. A vue d’œil, on pourrait en compter au moins six cents !!!

Mon père s’énerva.

Mais pourquoi auraient-ils envoyer six cents barbares pour nous détruires ? Trois cents auraient suffis à faire fuir les habitants.

Un deuxième éclaireur arriva en courant de la grande porte.

Sir ! Les forces noires à l’Ouest !

Mon père fut à la fois énervé et désespéré. Il s’asseya et commença à réfléchir. Je pris la parole.

Nous ne pouvons pas résister à deux attaques à la fois ! Nous devrions fuir, père.

Fuir ? Jamais ! Nous allons combattre !

Mon père avait la haine. Il était impossible de combattre deux envahisseurs à la fois, surtout vu leurs nombres. Mon père réfléchissait un moment, et repris.

Non, nous n'allons pas combattre, ce serait idiot… Non, nous allons tous nous réfugier à l’abbaye…

Surpris de sa réaction, je répondit violemment.

A l’abbaye ? Père vous êtes fou ? Nous ne pouvons pas tous rester à l’abbaye ! Et comment ferions-nous ? Nous n’aurons pas de réserves nutritives ni à boire ! L’abbaye est beaucoup trop isolée ! Père écoutez moi ! Il faut fuir à présent ! Nous n’avons guère le choix !

Abandonneras-tu alors nos propres terres ? Laisserais-tu mourir tous ces habitants ?

Non, père… Les habitants partiront aussi !

Ecoute mon fils, fait ce que tu veux ! Mais nos chemins vont se séparer ! Moi, je reste ici, et je défendrais mes terres !

Père…

Nous n’avons plus le temps maintenant !

Je le voyais donc pour la dernière fois. Nos regards se croisèrent et il me prit dans ses bras.

Part maintenant, Reload, part !

Je montais sur mon cheval en regardant pour la dernière fois ces terres que je voyais depuis ma naissance. J’entendis le bruit du feu. Les forces noires étaient proches, on pouvait entendre les habitants crier. Sans attendre, les larmes aux yeux, je partais au galop. Je ne savais pas où j’allais. J’allais peut-être en territoire ennemi, mais qu’importe, il fallait que je m’éloigne au plus des terres de Morilla. J’entendis un petit bruit qui devenait de plus en plus fort. Cela venait du volcan qui était à ma gauche. Je voyais une ombre bouger sans arrêt sur le sol. Lorsque je regardais vers le ciel, je n’en croyais pas mes yeux. C’était bien un dragon noir qui volait au dessus de moi. J’étais paniqué !

Allez !!! Fonce !!!

Qu’est-ce qu’un petit guerrier sur un cheval peut-il bien faire contre un dragon noir ? Le dragon le compris, et m’attaqua sans se poser de questions…Il m’avait raté et blessa violemment mon cheval avec une de ces griffes. Il pencha, et je tombai à terre. J’étais en train de m’évanouïr, je ne voyais que des ombres. Je voyais la silhouette du dragon s’avancer vers moi. Puis je vis une nouvelle silhouette, c’était celle d’un rôdeur qui était apparemment expérimenté et qui me défendis contre le monstre. J’étais parti dans mon lourd sommeil. A mon réveil, j’étais sur son cheval, derrière lui.

Tu t’es enfin réveillé. Je ne demanderai pas d’argent, j’ai l’habitude de ces bestioles. Par contre je vais devoir te déposer. Tu es daccord ?

Je répondis oui,je n'avais guère le choix. Puis quelques kilomètres plus tard, il me déposa dans une ville. C’est alors ici que je devais démarrer ma nouvelle vie, me faire des nouveaux amis, et prendre l’habitude de voir des bêtes que je n’avais jamais vue au part avant. Je marchais un peu, il y avait du monde, des boutiques. J’approchais d’un panneau, et j’ai pu y lire « Bienvenue à Ascalon ».

Voilà maintenant quelques années que je me balladais sur les terres d’Orepa. Je connaissais de mieux en mieux l’endroit qui m’étais aujourd’hui familier. Un jour, lorsque je rentrai en ville, tout ce qui s’était passé lors de l’embuscade défila rapidement dans ma tête… Je ne pensais plus qu’à ça, je ne contrôlais pas mes pensées. J’avais également des visions, je me voyais retourner sur Morilla en contemplant le royaume détruit. Dans ma vision, je voyais les arbres brûlés, la terre sèche… et je rentrais dans le palais. Je vis mon père, par terre, égorgé. Lorsque je me retourna, Hyrmahdel était debout devant moi, en souriant. J’avais en face de moi le seigneur des lointaines terres noires. Puis, plus rien… La vision se terminait ici… Je revoyais cela tout les soirs, dans ma tête. Je n’arrivais pas à dormir ou alors, je me révaillais à cause d’un horrible cauchemar. Un jour, comme d’habitude, je me réveillai et je sorti de la ville. J’étais passé devant le château des Dehau et Debauha. Je croisai quelques personnes, que j’avais l’habitude de voir ici. Puis je m’éloignai... Et j’arrivai dans une plaine… Tout était calme lorsque soudain, j’entendu un bruit, une fille qui criait. Je me mis à courir, et je regardai au loin. Un monstre venait d’attaquer une fille, à peu près du même âge que moi. Le sang coulait, il y en avait de partout. La fille était en train de mourir et, par miracle, le monstre ne l’acheva pas. Il partit au loin, peut-être avait-il repéré une autre proie, plus intéressante que cette fille. Mais peut importe, la fille allait mourir. Alors, je me précipita vers elle. Elle était allongée, elle crachait du sang. Désespéré, je parvins à la soigner. Elle se releva doucement, elle tremblait beaucoup.

-Mer… Merci beaucoup… Sans vous, j… j’y passais !

La fille avait eu beaucoup de chance, apparemment le monstre n’avait tapé que quelques centimètres à côté du cœur.

-Derien. Si je ne suis pas là pour ça, à quoi servirais-je ici ? Au revoir mademoiselle, et faites attention à vous !

Lorsque je me tournai, j’eu soudainement un terrible mal de tête, comme si elle allait exploser. Mon épée se colorait de rouge sang. Je n’avais plus de force, j’étais paralysé.

-C… Ca va monsieur ?

Je me tourna vers la fille, et j’enlevais mon casque, elle allait voir, la première, mon visage. Mais il n’était pas normal… Lorsque je fut démasqué, mon teint était pâle, et j’avais les yeux très rouge. Je voyais la scène, mais je ne pouvais pas bouger, je ne me contrôlai pas ! De ma main droite, je saisi mon épée. La fille devint toute pâle en l’espace de quelques secondes.

-Qu’est-ce que… Mais qu’est-ce que vous faites ?

Je tenais mon épée comme une lance, puis je lui planta dans le ventre. Elle poussa un cri de terreur. Ma main tourna l’épée afin d’étriper la pauvre fille. Je ressorti l’épée du corps, puis elle tomba par terre. Elle n’étais pas encore morte, mais je repris mes esprits. Je ne comprenais pas, c’est comme si je venais de me réveiller… J’avais compris que j’avais planté l’épée dans le corps de la fille.

-Espèce d’assassin ! Que la peste te ronge ! Un jour tu tueras tes propres parents !!!

Mes parents étaient déjà morts, mais ce n’étais pas ce qui me mettait mal à l’aise pour l’instant.

-Mon dieu ! Mais qu’ai-je fait ? Seigneur pardonnez moi ! Je ne suis pas un assassin ! je n’ai pas tué cette fille !

Elle ne trouvais plus son souffle, elle commençait à partir… dans l’autre monde…

-Phligua Amontos Sclyrhos !

Je tentais de ne pas la laisser mourir. Apparemment je l’avais tiré des griffes de la mort. Elle était tombée dans le coma. J’avais très honte et je me disais qu’il ne faudrait pas qu’elle me revoie. Je l’ai alors prise dans mes bras, puis, une fois soignée au complet, je l’ai laissée en ville. Là, elle ne risquait plus rien pour le moment. Soudain, sans savoir pourquoi, je courais vers Ascalon que, par la suite, je dépassai. Je suis retourné à Morila, passant par un autre chemin que celui que j’avais emprunté pour venir jusqu’ici afin d’éviter une autre rencontre avec le dragon. Lorsque j’arrivai sur les lieux, Morilla était semblable au paysage de ma vision… Les arbres étaient arrachés ou brûlés, il n’y avait plus aucune forme de vie ! Comme dans ma vision, je courais vers le palais ou je voyais mon père égorgé. Je m’agenouillai sur son corps.

-Seigneur, pardonnez moi !

Mais lorsque je me retournai, le seigneur des terres noires n’était pas là. Etant très curieux, je couru dans le grenier… Mon père possédais un gros coffre, qui lui était réservé. Meme moi, je n’ai jamais pu savoir ce qu’il contenait. Mais cette fois-ci, j’allais enfin le savoir. Le coffre s’ouvrit dans un bruit sourd. Le coffre renfermait des millions de golds qui brillaient à mes yeux et puis, au milieux, un petit tas de parchemins. Ces parchemins était l’historique de Morilla, tout ce qu’il s’y était passé, tous les seigneurs qui ont eu la chance d’y régner. Mais il y avait aussi un parchemin, apparemment écris avec du sang humain. L’écriture était très fraîche puis je lu.

« Bonjour Reload. Tu peux lire ce message, j’étais sûr que tu irais fouiller dans le petit coffre à ton père ! Sa mort doit être triste pour toi, en effet ! Mais ce que tu ne sais pas encore, c’est que dans ce coffre ton père cachait une pière précieuse chargée en magie ! Comme je suis passé par là, je me suis dit que je pourrai la prendre… Ton père possédais la plus grande fortune du coin seulement avec cette pierre ! Tu ne dois pas être au courant, je t’explique. Cette pierre me permet de me débarrasser de ma forme de nécromant et de pouvoir prendre posséssion d’une âme, de mon choix, évidemment ! Toi, tu es extrêmement dangereux pour l’avenir de mon armée ! Tu possède cette chose, cette chose, qui m’empêche de pénétrer les terres d’Orepa ! Immenses terres que j’ai toujours rêvé de coloniser !!! Mais maintenant c’est terminé ! Avec cette pierre, je te possède quand tu es a bout de force, que tu ne peux plus défendre ton âme. Il n’y a pas que toi qui représente un danger pour moi ! Il y a aussi ton frère, ton frère Hymne ! Une fois que je t’aurais tué, je m’occuperai de lui, ne t’inquiéte pas ! A tout de suite, Reload !!! »

Hyrmahdel, seigneur maudit des terres noires

Il est vrai qu’après tout ce qui s’est passé, j’avais une petite perte de mémoire. Ainsi avais-je un frère, Hymne… Mais ou serait-il ? Pourquoi n’était-il pas avec nous sur Morilla ? Et j’étais alors possédé ? Ca expliquerai alors le meurtre que j’ai failli causer ? Je devrai éviter de m’approcher de toutes personnes vivantes, mais je dois protéger et retrouver mon frère ! Avec risques mais avec obligation, je dois retourner sur Orepa !!!

Parchemins trouvés en mauvais états, loin d'ici.

1 : Hyrmahdel, qui est-ce ?

Hyrmahdel est un ancien chevalier de Khirm Night, premier dirigeant des terres de Morilla. Il n'est pas resté longtemps à son service, et a finalement préféré prendre le mauvais côté. Alors qu'il avait l'habitude de s'occuper de Reload et Hymne encore bébés, il prit discrètement la fuite et se joint au seigneur Monghor. Monghor n'était pas un roi puissant, il ne déclarait jamais la guerre à un quelquonque peuple, la défaite l'attendait toujours, et ça, il le savait. Hyrmahdel, maintenant au service de Monghor depuis 2 ans, réussi a s'infiltrer dans la chambre royale avec 10 autres guerriers. Monghor est assassiné.

Nous sommes à 3 ans après la mort de Monghor, Hyrmahdel a pris le pouvoir des terres noires, terres voisines de celles de Morilla. Un beau jour, il se dirigea discrètement vers ces dernières, avec sa puissante armée. Le peuple de Morilla ne put résister, attaqué également par les barabares, même jour, même heure...

Reload, en résumé... PathofLegend

Les barbares, une fois les terres de Morilla rasées, attaquèrent l'armée d'Hyrmahdel. Celle-ci fut abbatue, il ne restait qu'Hyrmahdel, sur son cheval, devant une centaine de barbares. Hyrmahdel n'avait pas prévu d'attaquer 2 ennemis en une seule et même journée, il décida de prendre la fuite, sans savoir dans quelle direction il allait vraiment. Il rattrapa vite les barbares, qui ne disposaient que de moyens terrestres et qui étaient à pied. Il arriva sans même le savoir à l'intérieur d'une zone interdite, gardée par de puissants mages qui avaient sans doute étés tués durant la bataille... Le volcan d'Imyar... Volcan qui répand des gazs surchargés en magie... Il était en éruption lorsqu'Hyrmahdel arriva sur les lieux. En respirant le gaz, Hyrmahdel commençait à perdre son apparence physique. En moins d'une demi-heure, il n'était plus qu'esprit. Sans le savoir, il venait de posséder un terrible pouvoir, le Ragorhisme.

2 : Le Ragorhisme dans les détails

Le Ragorhisme est un sujet assez vaste... Celui qui le possède possède des pouvoirs immenses. Le Ragorhisme sert la plupart du temps à la posséssion. La victime n'est souvent pas forte mentalement, et assez faible. La première possession peut durer jusqu'à 15 heures. L'individu commence à avoir d'énormes maux de tête. Puis sa peau devient de plus en plus pâle, jusqu'à devenir totalement blanche. Les yeux de l'individu deviennent blanc, avant de devenir rouges.

Reload, en résumé... Oeilrougewp6

L'individu ne commande plus ses mouvements, et quelques minutes après, il ne contrôle plus rien, son cerveau n'est plus actif. A ce moment là ce n'est plus la victime qui est devant vous, mais le possesseur avec l'apparence physique de la victime. Très fréquent également chez le Ragorhisme ; la résurrection forcées (utilisé dans "La catastrophe du village d'Inoa")

3 : La catastrophe du village d'Inoa

Inoa était un village paisible jusqu'à l'éffondrement des terres de Morilla. Hyrmahdel voulait posséder toutes les terres et il voulait commencer par les terres voisines. N'ayant plus d'aspect physique, il profita de son Ragorhisme pour conquérir les terres encore non colonisées. La magie qu'il pouvait dégager était impressionante. Il utilisa une technique extrêment rare appartenant au pouvoir du Raghorisme. Il tuait les habitants afin de les rammener à la vie, sous son contrôle. Ce type de victime seras plus tard connu sous le nom de "Zombie" ou encore de "Morts-Vivants". Les quelques survivants ne pouvait pas survivre très longtemps dans la ville, encerclés par les serviteurs d'Hyrmahdel. Il cédaient, à un moment, ou à un autre. Linda était la mère de Reload et d'Hymne. Elle habitait à Inoa et ce fut la dernière survivante de la catastrophe.